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Alors que la pandémie du coronavirus (COVID 19) fait rage depuis plus de 6 mois, on est sûr que d’une chose, il va falloir s’y habituer… Et cela vaut pour les conditions de travail, qui sont régulièrement chamboulées dans toutes les entreprises.

Depuis quelques jours, de nouvelles règles entrent en vigueur, pour essayer de contrôler l’avancée du virus. Dans les grandes métropoles, certains secteurs d’activité devront de nouveau recourir au chômage partiel pour répondre aux exigences du couvre-feu.  Le gouvernement nous demande également à tous de faire des efforts au quotidien. Cela passe notamment par l’encouragement à passer au télétravail, 2 à 3 jours par semaine, lorsque cela est possible. L’application des mesures barrière déjà en vigueur nécessite également de repenser l’organisation, la gestion et le management du capital humain dans l’entreprise.

Et s’il a fallu gérer dans l’urgence tous ces changements, prendre un peu de hauteur pour essayer d’améliorer les conditions de travail pourra peut-être vous aider à mieux vivre cette période.

RH, managers et leaders, voici 5 idées pour améliorer les conditions de travail pendant la crise sanitaire.

Clarifier les règles

Avec le confinement, les conditions de travail ont été bouleversées dans la précipitation. On a fait au mieux pour palier à l’urgence. Désormais, le temps est à la mise en place de règles claires et communes.

Pour le télétravail, il est nécessaire de répondre à certaines questions pour que chaque collaborateur ait un cadre commun et sécurisant auquel se référer. Horaires de travail, jours de présence, modularité, l’employeur doit indiquer clairement la marge de manœuvre des salariés, afin qu’ils connaissent leurs droits et obligations quant aux conditions du télétravail.

Repenser l’ergonomie en présentiel et à domicile

Dans l’entreprise, les gestes barrière, règles de distanciation, mesure de désinfection, mesures sanitaires et autres aménagements ont vu diminuer comme peau de chagrin tous les petits conforts du travail. Les salles de pauses et de repas, comme les zones de loisirs et sports ont été fermées pour éviter les regroupements. Les open spaces et espaces collaboratifs ont été désertifiés et reconfigurés, les cantines collectives ont subi de fortes contraintes qui influent sur la qualité de service, la variété, la qualité gustative et la convivialité.

Il est temps de repenser ces espaces pour y permettre de retrouver un certain bien-être au travail.

Et c’en est de même à la maison. L’ergonomie des zones de travail à domicile doit être étudiée et accompagnée par les RH pour permettre d’adopter des bonnes postures afin de prévenir les risques professionnels, avec un mobilier et un éclairage adapté notamment. Des conseils quant au rythme à adopter, pour favoriser des journées agréables et productives peuvent être diffusés. Car il n’est pas toujours facile de se mettre dans les conditions de travail optimales lorsque l’on est à la maison.

Travailler de manière asynchrone

Contrairement au travail de bureau habituel, le télétravail permet une certaine flexibilité des horaires afin de mieux s’adapter aux emplois du temps de chacun, à leur vie personnelle et contraintes familiales.

Lors du confinement, travailler à la maison avec les enfants s’est révélé un véritable challenge ! Et au quotidien, le télétravail pose le défi de la séparation de la vie privée et professionnelle. Ce n’est pas toujours facile à concilier.

Des horaires différenciés peuvent permettre à certains de mieux « télé »travailler, d’être plus productifs. Bien sûr, cela n’est pas possible pour tout type de tâches. Mais lorsque c’est envisageable, cela s’avère positif et pour l’employeur qui voit la productivité du télétravailleur améliorée, et pour le collaborateur, comme réel facteur de bien-être.

Le travail en présentiel a aussi subi des changements d’organisation et d’horaires pour permettre de respecter les gestes barrière. Le travail asynchrone, ou en postes, permet d’étendre les plages horaires de travail pour assurer la continuité de la production.

Limiter le nombre de réunions

Dérive du télétravail en mode confiné… la réunionite en visioconférence a épuisé nombre de collaborateurs ! Il est vrai que de télétravailler nécessite de formaliser une partie des échanges entre collègues, les points d’avancement ou réunions de projet. Toutefois il faut pouvoir trouver des outils de travail collaboratifs sur lesquels s’appuyer pour éviter de passer ses journées en réunion ou rendez-vous à distance sans avancer sur les dossiers. Les outils de messagerie instantanée peuvent remplacer les échanges informels, les outils collaboratifs permettent à un groupe de suivre l’avancement de chacun.

Pour limiter les réunions en visioconférence, pourquoi ne pas les faire durer 45 minutes plutôt qu’une heure, permettant de ne pas les enchaîner sans prendre le temps de souffler, lire ses mails et faire un point avant d’entrer dans la prochaine. Cela limite également les retards de participants qui enchaînent les réunions.

Profiter du chômage partiel pour vous former

Le gouvernement encourage les salariés placés en activité partielle à développer leurs compétences avec le dispositif FNE-F (Fond National de l’Emploi) en prenant en charge les coûts pédagogiques des formations durant les périodes d’activité partielle.

L’occasion de profiter de ses temps de pauses pour gagner en compétences parmi l’offre de formations professionnelles en ligne et en présentiel. Le secteur de la formation professionnelle a lui aussi été impacté par la crise sanitaire, et de nombreuses formations qui étaient à l’origine en 100 % présentiel ont été aménagées pour être suivies en partie en distanciel.