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CPA

« Le CPA a été une révolution personnelle »

Pour prendre la tête de Sergic, un réseau de 35 agences immobilières, il a repris des études à 42 ans et suivi pendant 15 mois un programme de haut niveau en management qui l’a emmené en Chine, en Inde, aux États- Unis, mais surtout au bout de lui-même.

Il y a des offres qui ne se refusent pas. Quand le directeur du groupe Sergic (570 salariés, un C.A de 50 M€), lui propose de prendre sa succession, Etienne Dequirez saisit la balle au bond. Par « goût du challenge » mais aussi par fidélité pour cette entreprise familiale qui lui a toujours fait confiance. Recruté comme directeur financier après une brève expérience chez Castorama, ce diplômé de l’IAE de Lille a gravi les échelons progressivement. Mais cette fois, la « marche » à grimper est plus haute que les autres. Sergic lui finance une formation au CPA. « Il n’y avait rien d’écrit, juste un deal moral : je m’engageais à ne pas quitter l’entreprise juste après », explique le quadra. Le CPA ? Depuis trente ans, de nombreux cadres du Nord sont passés par cet « Advanced Management Program ». Organisé par Cepi management, ce cursus est un « entraînement de haut niveau pour des dirigeants, des entrepreneurs, en poste ou en devenir ». Entre formation et coaching, il s’étale sur quinze mois, à raison d’une jour- née par semaine. Au menu : « les fondamentaux de l’entreprise », « la stratégie et la conduite du changement », « le rôle du dirigeant ». La théorie s’enrichit de travaux pratiques : des études de cas puis la rédaction d’un mémoire personnel. Pris par sa formation « du vendredi midi au samedi 14 heures », sans compter les dimanches passés à travailler, le manager doit s’appuyer sur ses collaborateurs pour garder la tête hors de l’eau.

« Les certitudes volent en éclats »

Le programme joue aussi sur le dépaysement en envoyant les stagiaires réaliser des missions économiques pour le compte d’entreprises hexagonales. Après dix jours en Chine, une semaine en Inde, une autre aux États-Unis, « les clichés, les certitudes, les a priori, tout vole en éclats ». « Une fois en France, vous trouvez que tout est lourd et lent ; vous avez envie de prendre plus de risques », remarque-t-il. « Cette formation a été une révolution personnelle, reprend-il, avec six mois de recul. Elle m’a permis d’étendre mon champ d’expertise mais elle a surtout bousculé ma vision du monde. Et c’est un vrai luxe de pouvoir se remettre en question dans un climat de confiance ». Les vingt- deux stagiaires de la « promo » continuent à se voir tous les mois. Et n’hésitent pas à se téléphoner en période de doute. « Ce n’est pas un réseau pour faire des affaires mais un centre de gravité, où l’on se parle sans jugement et sans arrière-pensée », estime Etienne. Désormais prêt à prendre la barre de Sergic.